
Michel BUTOR

Romancier, poète, traducteur et critique d’art, Michel Butor a laissé sa marque dans la littérature française du XXe siècle, notamment comme une des grandes figures du Nouveau Roman, aux côtés de Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet. Il laisse derrière lui une œuvre extrêmement prolifique, alternant entre le genre romanesque, la poésie et les textes expérimentaux, n’hésitant pas à adopter des formes d’écritures difficiles à catégoriser. Citons La Modification. Les écrits de Michel Butor sont nombreux : on compte près de 1 400 œuvres à son nom. Parmi celles-ci, on peut recenser quatre romans ; Passage de Milan (1954), L’emploi du temps (1956), La Modification (1957) qui sera son œuvre majeure et pour lequel il obtient la même année le Prix Renaudot, et Degrés (1960). On recense ensuite essentiellement des textes poétiques et expérimentaux (Le Génie du Lieu en 1958), mais également des essais littéraires (Répertoire de 1960 à 1982) et artistiques (Description de San Marco en 1963 ou encore Les mots dans la peinture en 1969). Par ailleurs, Michel Butor contribue, avec des peintres ou graveurs, à la réalisation de livres d'artiste. Citons Au fil des rues illustré de collages de Bertrand Dorny. Ses Oeuvres Complètes ont été publiées à partir de 2006, représentant treize volumes. Michel Butor est né à Mons-en-Barœul en 1926. Sa famille s’installe à Paris en 1929, puis à Evreux, et c’est là qu’il fera ses études au collège jésuite Saint-François-de-Sales en philosophie et en littérature. Il devient enseignant, puis professeur de langue française en Egypte à partir de 1950. En 1956, il rejoint l’école internationale de Genève, dans laquelle il enseigne aussi bien l’histoire, la géographie, le latin et la philosophie. Son troisième roman (La Modification, 1957) lui vaut d’être remarqué dans le monde littéraire, recevant même le prix Renaudot. Il collabore ensuite avec Henri Pousseur, écrivant des textes pour les œuvres musicales de ce dernier. Il finit par renoncer à l’écriture romanesque, se consacrant alors à la poésie et à des formes d’écritures atypiques. Il commence une carrière universitaire comme professeur de littérature à partir de 1960, tout d'abord au Bryn Mawr College, aux États-Unis, puis en France à l'université de Nice de 1970 à 1975 et, finalement, à l'université de Genève de 1975 jusqu'à sa retraite en 1991. À partir de 1986, il vit à Lucinges, en Haute-Savoie, dans sa maison baptisée À l’écart (aujourd’hui devenue le musée Michel Butor). Il meurt le 24 août 2016 à l’hôpital de Contamine-sur-Arve (Haute-Savoie).I/ Œuvres de Michel Butor
II/ Biographie de Michel Butor
III/ Estimation des œuvres de Michel Butor
Offres






BUTOR (Michel)
La Rose des vents. 32 rhumbs pour Charles Fourier




BUTOR (Michel) et Cesare PEVERELLI
Répertoire I. 1957- 1960

