René CHAR

I/ Œuvres de René Char

René Char est l'auteur de nombreux recueils poétiques. Le premier, Les Cloches sur le cœur, paraît en 1928 alors que l'auteur a à peine 21 ans. Néanmoins, malcontent de son travail, il détruit la plupart des exemplaires.

Après la publication en 1929 de se deuxième recueil Arsenal, il quitte son sud natal pour Paris. Il y fait la rencontre du groupe surréaliste et rédige Profession de foi du sujet pour le dernier numéro en décembre 1929 de la revue La Révolution surréaliste. Il publie également Le Tombeaux des secrets en 1930, qui comporte des photographies et collages de Paul Éluard et André Breton. La même année et avec les deux mêmes artistes, il écrit le recueil de poèmes Ralentir travaux.

À partir de 1934, René char s'éloigne progressivement du groupe des surréalistes. Son recueil de poèmes Le Marteau sans maître paru cette même année en témoigne.

Par la suite, il joue un rôle majeur dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale sous le nom pseudonyme de Capitaine Alexandre. Il en tire le recueil de poèmes Fureur et Mystères, publié en 1948. Les deux premières parties, Seuls demeurent et les Feuillets d'Hypnos, s'attardent particulièrement sur son expérience dans le maquis.

Après-guerre, il enchaîne les recueils poétiques : Poème pulvérisé en 1947, Les Matinaux ainsi que Premières alluvions en 1950, Le Rempart de brindilles en 1953, En trente-trois morceaux en 1956, La Parole en archipel en 1962, Dans la pluie giboyeuse en 1968 ou encore L'Honneur de chaque homme en 1983.

En 1983, l'ensemble de ses œuvres est publié dans les éditions de la Bibliothèque de la Pléiade.

II/ Biographie de René Char

Aragon, Breton, Char et Éluard fondent en juillet 1930 la revue Le Surréalisme au service de la révolution.

pas d'accord avec le principe de l'écriture automatique.

Capitaine Alexandre dans la Résistance

Après la ww2, René Char révèle un pessimisme grandissant et se lie d’amitié avec Albert Camus avec qui il partage les pensées existentialistes.

co-créateur du Festival d'Avignon en 1947.

NOTES

III/ Estimation des œuvres de René Char