DÉSORGUES (Théodore). Mon conclave, suivi des Deux Italies. Paris, chez les marc...
DÉSORGUES (Théodore). Mon conclave, suivi des Deux Italies. Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. [1799]. In-8, demi-maroquin rouge, dos orné de caissons à froid, tête dorée, non rogné (Lortic). Édition originale peu commune de ce recueil poétique dans lequel, outre Mon conclave et Les Deux Italies, « on trouve un Chant funèbre (très injurieux) pour les manes de Pie VI », écrit Quérard. ¶ Médecin aixois devenu poète révolutionnaire, Théodore Désorgues (1764-1808) connut son heure de gloire lorsque le peuple de Paris chanta son Hymne à l'Être suprême le 20 prairial de l'an II. Mais, demeuré républicain après le 18 Brumaire, il rédigea alors des chansons tournant en dérision le Premier Consul – « Napoléon, ce grand caméléon » notamment – qui lui valurent d'être enfermé jusqu'à sa mort à Charenton. ¶ Agréable exemplaire bien établi par Lortic, provenant des bibliothèques Asselineau (1875, n°159) et Bordes de Fortage (1925, II, n°1901), avec ex-libris. ¶ Insignifiant accroc sur un nerf, quelques piqûres éparses. ¶ Quérard, II, 525.