Livres anciens du XVe au XIXe siècle
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Live Auction : February 18, 2022 @ 02:00 PM
Available lot photos
23
Estimation
1,500 - 2,000 euros
Speciality
Rare Books from 15th- 19th century
Theme
16-17
[JUDAÏCA] DA COSTA (Uriel). Exemplar humanæ vitæ. [In : LIMBORCH (Philipp van). De veritate religionis christianæ amica collatio cum erudito judæo].
Gouda, Justus van der Hoeve, 1687. In-4, vélin rigide, dos lisse, titre manuscrit (Reliure de l'époque). Édition originale rare de cet ouvrage du pasteur remonstrant Philipp van Limborch (1633-1712).
Elle est particulièrement recherchée comme judaïca, parce qu'elle contient l'édition princeps de l'Exemplar humanæ vitæ d'Uriel da Costa (1585-1640) aux pp. 341-354, célèbre autobiographie et testament spirituel du penseur juif d'origine portugaise, écrit peu avant son suicide et publié presque par hasard quelque quarante-sept années après sa mort. Le texte est suivi d'une Brevis refutatio de Philipp van Limborch aux pp. 355-364.
Penseur marrane revenu au judaïsme à Amsterdam, mais entré en conflit avec la synagogue, Uriel da Costa est souvent présenté comme un précurseur de Spinoza.
Exemplaire relié en vélin hollandais de l'époque.
Quelques rousseurs éparses, restauration au dos.
Debure, n°583 – Daniel Lacerda, « La redécouverte de l'œuvre brûlée d'Uriel da Costa », La Lettre clandestine, n°10, 2001, pp. 151-158.
Elle est particulièrement recherchée comme judaïca, parce qu'elle contient l'édition princeps de l'Exemplar humanæ vitæ d'Uriel da Costa (1585-1640) aux pp. 341-354, célèbre autobiographie et testament spirituel du penseur juif d'origine portugaise, écrit peu avant son suicide et publié presque par hasard quelque quarante-sept années après sa mort. Le texte est suivi d'une Brevis refutatio de Philipp van Limborch aux pp. 355-364.
Penseur marrane revenu au judaïsme à Amsterdam, mais entré en conflit avec la synagogue, Uriel da Costa est souvent présenté comme un précurseur de Spinoza.
Exemplaire relié en vélin hollandais de l'époque.
Quelques rousseurs éparses, restauration au dos.
Debure, n°583 – Daniel Lacerda, « La redécouverte de l'œuvre brûlée d'Uriel da Costa », La Lettre clandestine, n°10, 2001, pp. 151-158.
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